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Patrick
Bouillon sait vous accueillir et vous plonger dans vos racines
Sa
Bourgogne, son Charolais, lui sont tellement chers qu’il a laissé
une brillante carrière d’ingénieur au Pays du Soleil
Levant pour revenir dans celui de ses ancêtres, de ses souvenirs
d’enfances et de jeunesse. Là est peut-être la vraie
vie ! Mais, comme Patrick Bouillon n’est pas un égoïste,
tous ces bonheurs simples et authentiques, il les partage bien volontiers
avec ceux qui viennent se faire dorloter dans sa maison d’hôtes
du Domaine du Pré de la Serve. Il sait aussi partager sa principale
passion avec ceux qui ont ou qui auront la même que lui, à
savoir la généalogie du Charolais-Brionnais. Patrick est
doté d’un sérieux esprit d’entreprise et a,
à son retour de l’étranger, monté des chambres
et une table d’hôtes – à thème- à
Lugny-les-Charolles, dans la maison de ses pères. Ce «
Généa-Logis » s’est installé dans l’ancienne
boulangerie-café-épicerie-restaurant familial. Que me
contez-vous là ? Qu’est-ce donc ? De quoi s’agit-il
?
Nous
allons tout vous expliquer ! Quand, à l’occasion de ses
vacances d’été, Patrick Bouillon qui a travaillé
comme ingénieur spécialisé dans les très
hautes technologies – particulièrement l’informatique
- revenait en Charolais, il en profitait pour investir les archives
départementales de Macon et les mairies afin de consulter et
numériser d’anciens registres paroissiaux. Pour son travail,
il saute d’un avion à l’autre, passe ses soirées
dans les hôtels du monde entier. Il occupe ce temps de transport
et de soirées en hôtel pour opérer sur son ordinateur
un dépouillement systématique des données numérisées
lors de ses vacances en Saône et Loire et mettre en place «
GenCHARO », un arbre généalogique à l’échelle
de tout le Charolais-Brionnais entre 1600 et 1800.
Pour
notre ancien voyageur, ce multi-cousinage des Charolais-Brionnais est
aussi lié à LA maison et l’ancienne boulangerie
de son père, transformée en une maison d’hôtes
de quatre chambres, tout à la fois simples, confortables et raffinées,
le comble : il peut accueillir, raconter la région et l’histoire
de la maison, tellement chargée d’histoire (il sait la
raconter avec brio : « on voit » la grand-mère aux
fourneaux, le père au fournil, les trois vaches (dont le bon
lait, transformé en crème et beurre permettait de faire
des brioches hors pair), qui s’échappaient régulièrement
sur la route, la ligne de démarcation, les déraillements
des trains… si vous aimez les conteurs, précipitez vous
!
Il aime également cuisiner pour ceux qu’il reçoit.
Les hôtes peuvent utiliser une petite cuisine pour se débrouiller
seuls ou se faire servir par le maître de céans : ils n’auront
qu’à mettre les pieds sous la table, ils pourront même
les poser avec un plaisir non feint : le sol est composé d’anciens
carrelages de la Manufacture Cerabati, à Paray-le-Monial, dans
des gammes de bleus tendres : on dirait d’anciens tapis de la
savonnerie et leur beauté est à couper le souffle. Tout
a été gardé pour retrouver l’esprit du lieu
: les anciens tarifs du pain, les décors de la boulangerie, les
anciennes tables du café, astiquées à souhait,
les photos souvenirs qui ornent le mur…
Pour
ce qui est de la gourmandise, les repas cuisinés par Patrick
sont simples, mais de grande qualité. C’est là qu’apparaît
Henri, le papa : plus de quatre-vingt ans, une énergie tranquille
et souriante, deux beaux yeux bleus, comme son fils, au fond desquels
une lueur aimable, un rien malicieuse, brille de mille feux. Patrick
bêche le jardin, Henri le cultive et les légumes au bon
goût de terroir apparaissent sur la table, en salade, accompagnant
bourguignon, pot au feu, tomates farcies, purées et gratins…
Pendant qu’il jardine, Henri, la mémoire vive du lieu,
de la région même, raconte aux curieux venus parfois de
plus loin comment c’était avant, échange des points
de vue. Les visiteurs s’attardent, savourant leur bonheur d’être
là, en ce coin de terre charolaise. Petite « cerise sur
le gâteau », Henri, qui n’est pas ancien boulanger
pour rien, s’occupe des desserts et une simple flognarde ou clafoutis
aux pommes, se transforme en un plat de gala.
Alors,
que ce soit pour connaître vos ancêtres –Patrick vous
initiera à la généalogie avec l’informatique
pour outil, ou vous établira lui-même votre lignage -,
pour profiter d’un séjour dans une région encore
préservée, loger de la famille ou des amis quand votre
propre logis devient trop étroit pour une fête ou une réunion
de famille, courrez-y vite : le bonheur est dans « le Pré...de
la Serve »
Fabienne
Croze
Si
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site de Fabienne